New York, années soixante.
4 heures du matin, Kat rentre chez elle après avoir fermé le bar où elle travaille, s’approche de la porte de son appartement au rez-de-chaussée… quand un homme surgit de l’ombre et la poignarde, s’enfuit pour revenir une heure plus tard, la violer et l’achever de plusieurs coups de couteau.

4 heures du matin, tout le monde dort… sauf quelques voisins qui croient avoir entendu des cris, peut être vu une ombre… mais leurs soucis personnels, source de leur insomnie, l’emportent sur ce « mirage nocturne »…

Frank, un mécanicien, part à la recherche de la poussette que sa femme Erin croit avoir renversée plus tôt dans la soirée et croise la route d’Alan, un flic corrompu qui compte profiter de la couleur de peau de Frank pour lui faire endosser la responsabilité d’un crime violent qu’il vient de commettre…

Convoqué pour l’armée, Patrick se demande qui va se charger à sa place de sa mère, gravement souffrante…

Diane et Larry se déchirent encore. Au cours de la nuit, Larry finit par avouer qu’il a une maîtresse. Diane décide de faire ses valises…

Thomas a sorti le revolver de son grand-père et il s’apprête à se suicider… c’est alors qu’on frappe à sa porte : Christopher, un partenaire de bowling, aide Thomas à vaincre son isolement et à accepter son homosexualité…

Peter, cadre médiocre, cherche à pimenter sa vie en se lançant dans l’échangisme. Il a convaincu sa femme Anne de tenter l’expérience avec un collègue de bureau et son épouse, mais l’aventure tourne à l’humiliation pour Peter…

Enfin, cette nuit-là, le hasard va mettre David, un jeune infirmier ambulancier, en position de sauver la vie de Nathan V., l’enseignant qui a jadis abusé sexuellement de lui…

L’auteur retrace dans les deux heures de cette fin de nuit sombre et agitée,  l’agonie oubliée de Kat et  la vie de ses voisins si proches et si lointains,
qui se replient sur leurs raisons, faibles ou fortes, pour ne pas intervenir et vivre égoïstement ces minutes si longues pour la pauvre Kat, blessée qui, elle, ne désespère pourtant pas.

Triste constat d’une société égoïste et violente.

Ce roman est directement inspiré de l’affaire Kitty Genovese (en 1964, à New York, une jeune femme est assassinée dans l’indifférence totale de son voisinage).

Publié par dominique

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