Une nouvelle recette, mais un peu différente des précédentes et BEAUCOUP plus longue à mener au bout !!!
D’abord commence une difficile et douloureuse réflexion dite technique, qui peut paraitre trop longue à l’entourage, (mais quand on ne connait rien à ce genre d’aventure …) et qui passe par des heures à colliger , principalement sur internet, mais aussi à la bibliothèque et chez divers professionnels, une somme d’informations plus contradictoires les unes que les autres et qui va aboutir, des mois plus tard au « Bon, on va la faire cette terrasse !! » si attendu. (la phrase est trop longue et tarabiscotée mais correspond bien à la période décrite).
Ensuite il faut préparer le terrain et placer les plots sur lesquels seront posées les lambourdes qui serviront de support aux planches de la terrasse. (désolé, je n’explique pas les termes techniques, pas de raison que vous ne passiez pas autant de temps que moi …).
Deux difficultés à ce moment : comment faire les plots et comment faire tout celà de façon horizontale et plane (bon les puristes calculent une petite pente vers l’extérieur, mais déjà si c’est plat …)
la méthode la plus simple consiste à acheter des plots bétonnés ou en PVC tout faits, mais ils ne correspondent pas toujours à la largeur de lambourde déjà achetée (évidement) et ils sont TRES chers.
J’ai donc adopté la solution la moins onéreuse (et la plus longue), consistant à fabriquer moi même mes plots : prendre des gouttieres de 140 que vous débitez en rondelles d’au mois 10cm (selon votre terrain et le dénivelé éventuel), que vous enfoncez dans le sol en creusant parfois à la barre à mine, en les alignant horizontalement à l’aide de votre très très long niveau à bulle (indispensable).
Vous continuez ainsi sur toute la surface, sachant que les plots sont espacés de 50 cm environ dans toutes les directions, ce qui abouti à un gigantesque jeu de puissance 4.
Il va falloir remplir les cases de béton, mais dans l’ordre que l’on veut !!!
Il s’agit vraiment de la partie la plus longue (15 au 26/07) et la plus contraignante, le maintient d’une horizontalité étant l’objectif numéro 1.
Après pose d’un géotextile (éviter les jours de grand vent !!), reste à accrocher les lambourdes sur les plots béton, tout en respectant cette sacrée horizontalité et les courbures parfois surprenantes de certaines lambourdes.
C’est longuet également, mais moins que la phase 1 et on commence un peu (un peu) à visualiser …
(01 au 12/09)
La phase la plus courte en temps, la plus « flatteuse », celle ou l’on voit enfin ce que cela va donner … la pose !!
Mais c’est 450 perçages, fraisages, vissages …
3 mèches bois pour bois ultra dur cassées,
2 crayons perdus (doivent êtres dessous),
3 vis cassées,
une scie complètement usée …
tout ça, pour en profiter … aux beaux jours … dans 6 MOIS !!!